Le mois de novembre est synonyme de Toussaint. Cette fête religieuse a pour but de fleurir nos chers disparus. Dans le monde agricole et dans le milieu rural en général, je pense que cette tradition est bien respectée, car c’est un important devoir de mémoire. 

Comme il n’y a pas eu de fortes gelées, ils ont toujours fière allure, tout colorés.

C’est aussi le mois où dans les fermes, on rentre tout le bétail. C’est un travail assez dur de pouvoir mettre à l’abri tout ce cheptel. Ensuite, il faut le trier, planifier les vêlages… Que de boulot pour tous ces éleveurs, et bien sûr, pour les agricultrices qui sont mises à contribution pour aider et surtout, pour tout le suivi administratif. 

Dans les exploitations de culture, il reste l’arrachage des betteraves, des chicorées, des pommes de terre et ensuite, les semis, car on pense à l’année suivante. C’est la marche des saisons, immuable depuis des siècles, pour les agriculteurs, qui permet de nourrir nos concitoyens de tous nos bons produits, fruit de notre travail quotidien.  Nous pouvons être fiers de cette belle mission !

Ces journées d’automne sont longues et plus souvent dans le noir. Le changement d’heure de la fin du mois d’octobre renforce encore cela. Nous, agriculteurs et agricultrices, nous devons encore redoubler de prudence sur les routes : la mauvaise visibilité, la pluie, le vent et peut-être la boue... C’est un stress permanent, pour nous qui conduisons des engins lourds, et nous devons être très attentifs pour notre sécurité et celle de tous. 

Dans nos mouvements, cette saison est aussi très active ! Nos organisations analysent la nouvelle PAC et ses nombreuses implications sur nos fermes. Les enjeux climatiques sont au cœur de tous les discours, de tous les débats, surtout lorsque les dirigeants de la plupart des pays du monde étaient réunis pour la COP 26, conférence internationale autour de cette problématique.

Nous, agricultrices, sommes aussi très conscientes de l’importance de ces enjeux, et ne manquons pas de l’aborder dans de nombreuses réunions.

Avec les agricultrices du Brabant Wallon, nous nous inscrivons pleinement dans cette réflexion, et avions choisi d’axer notre JOURNÉE PROVINCIALE sur notre empreinte carbone. 

Nous avions invité des experts, qui sont venus nous expliquer que nos fermes wallonnes, liées à la terre, sont de très efficaces puits de carbone dont nous devons quantifier l’efficacité et peut-être trouver de nouvelles pistes pour encore améliorer les performances.

Notre secteur, qui exerce ses missions essentielles depuis des millénaires, est toujours en train de se réinventer et de se remettre en question, et c’est une démarche qu’avec l’UAW, nous avons le devoir de soutenir.

Je remercie Justine Gilquin, Astrid Lories et Sylvie Decaigny pour nous avoir brosser les différentes solutions que nous pourrions envisager de faire à l’avenir.

Merci aussi à vous tous et toutes pour votre présence à cette journée.

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