Pâques arrive avec le début du printemps, cette belle saison de renaissance. La sève monte, les arbres bourgeonnent. Les premières feuilles se déploient. Les fleurs pointent le bout de leur nez pour nous apporter plein de couleurs dans nos jardins.
Malheureusement une ombre est au tableau, cette guerre en Ukraine qui nous pose beaucoup d’inconnues pour nos exploitations. La montée des prix de nos intrants, des énergies... La pénurie de certains produits. Mais au-delà de cela, il y a un énorme élan de solidarité que nous ne pouvons nier.
Après un mois d’une météo ensoleillée (parfois douce), les travaux dans les cultures ont pu commencer et certains troupeaux ont pu se dégourdir. Ce nouveau mois a commencé (ce n’est pas un poisson !) avec la neige qui nous a fait un petit retour. Le printemps est parfois surprenant. Ces gelées ne font malheureusement pas l’affaire de nos arbres fruitiers qui avaient profité de la belle météo des dernières semaines. Les arboriculteurs veillent pour protéger ces bourgeons.
L’heure d’été a sonné, avec les journées qui nous semblent plus longues. Et oui, on avance l’horloge en avril. Mais cette heure, ce temps… qui passe… Ce temps ne s’arrête jamais. Ce temps qui passe ne repasse plus, alors il faut prendre le temps de Vivre de temps en temps. Discuter un moment avec un voisin, un ami. Prendre un bon repas ou simplement écouter le chant des oiseaux. Prendre conscience des belles choses que nous avons réalisées…
Ce temps après quoi nous courons pour s’apercevoir qu’il est déjà derrière nous.
L’espace d’un temps pour nous dire qu’il est temps de savourer cet entretemps.
Il faut amender notre temps pour en cueillir les fruits.
L’homme cherche à semer le temps dans l’heure qui suit.
On court après le temps et ensuite on s’aperçoit qu’il est derrière nous.
Vouloir maîtriser le temps est comme vouloir dompter le vent. C’est lui qui nous bouscule et reste incontrôlable.
Le bon vieux temps. Tout ce que la mémoire range dans ces débarras en gommant le médiocre pour ne retenir que le meilleur.
Le temps a cette symphonie où l’orchestre joue les quatre saisons.
Je terminerai : le temps et les conditions changent si rapidement que nous devons garder notre objectif constamment concentré sur le moment présent.
