1. Quelles sont les missions de l’APAQ-W ?

L’APAQ-W a pour mission de promouvoir l’agriculture : son image et sa production. C’est un enjeu fondamental parce que, sans promotion et sans communication, il serait impossible de donner de la visibilité à la production agricole et au travail de ceux qui en sont à l’origine. N’oublions pas que près de la moitié du territoire wallon est dédié à l’agriculture et que le maintien et le développement d’une dynamique économique sont indispensables pour soutenir la destination agricole des quelque 750.000 hectares qui y sont consacrés. Il est par ailleurs important de souligner que, derrière cette dynamique économique, il y a aussi d’importants enjeux environnementaux, paysagers et liés à la biodiversité.

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  1. Quel est le mode d’organisation de l’APAQ-W ?

L’APAQ-W est une administration publique réellement participative. Depuis 2019, elle est à nouveau dotée d’un Conseil d’administration composé de 15 membres représentant notamment le monde agricole et horticole (en ce compris l’agriculture biologique), le secteur agroalimentaire, la distribution, et les consommateurs. Par ailleurs, son plan stratégique et opérationnel annuel repose sur une concertation avec le Collège des producteurs. Les agriculteurs et d’autres acteurs liés à l’agriculture peuvent donc influencer le travail de l’Agence. De nombreux groupes de travail permettent en outre, tout au long de l’année, à ces acteurs de participer aux décisions, par exemple dans les jurys qui désignent nos prestataires de communication. Pour le reste, la structure de l’Agence est agile avec, sous la responsabilité du Directeur général, une direction opérationnelle, une direction support, une cellule stratégique et des responsables sectoriels qui travaillent main dans la main avec les représentants des différents secteurs.

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  1. Quelle est votre stratégie de communication ?

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La stratégie de communication de l’Agence est fondée sur des objectifs à caractère économique et des objectifs sociétaux visant à (ré)concilier l’agriculture et la société. Nous travaillons sur les valeurs de la consommation locale, via la charte #jecuisinelocal, durable et de saison. Cette charte, qui signe la plupart de nos campagnes, a jusqu’ici reçu l’adhésion de près de 16.000 personnes, qui s’engagent à intégrer les valeurs d’une consommation locale et durable dans leurs achats quotidiens. D’un point de vue plus opérationnel, cet encouragement à privilégier un tel mode de consommation passe, par exemple, par le développement des tables de terroir, la concertation avec les acteurs de la distribution ou encore différents outils digitaux, notamment en lien avec les réseaux sociaux. Pour rendre mon propos concret, et de manière purement exemplative, les 61 tables de terroir reposent aujourd’hui sur un approvisionnement en provenance de plus de 600 producteurs locaux et c’est loin d’être fini.

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  1. Quels services pouvez-vous rendre aux producteurs ?

Cette question me permet d’abord de revenir sur les outils digitaux que j’ai brièvement évoqués. L’APAQ-W a une stratégie digitale ambitieuse qui repose sur des bases de données efficaces, utilisables sur des applications mobiles. C’est important pour les producteurs d’être présents dans de telles bases de donnée. Parce que de nombreux consommateurs cherchent des producteurs en circuit court à proximité de chez eux. Par ailleurs, nous développons une interface digitale strictement B2B destinée à favoriser les transactions entre acheteurs professionnels et producteurs. Aujourd’hui, cette plateforme s’appelle AGRISTORE. Elle est déjà opérationnelle et elle est vouée à se développer fortement dans les prochains mois.

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Les producteurs peuvent aussi être soutenus sur des événements B2B ou B2C auxquels ils peuvent participer via la location d’espace géré par l’APAQ-W. L’Agence organise également des business clubs thématiques permettant à des acteurs économiques d’être en relation. Le prochain sera consacré à l’agriculture biologique. Ou encore des speedmeeting, des dégustations en magasins, des Meda training, etc. Dans tous les cas, c’est l’intérêt économique des producteurs qui est ainsi soutenu. J’ajoute qu’un événement comme les Journées Fermes Ouvertes ne contribue pas seulement à amener des visiteurs dans les fermes pour consommer. Cet événement contribue aussi à améliorer la compréhension entre citoyens et agriculteurs.

Enfin, l’Agencepro déploie et soutient des labels. Je ne parle pas seulement des identités européennes (IGP et AOP) ou de la qualité différenciée. Je pense surtout au label « En direct de la ferme » qui permet aujourd’hui aux points de vente à la ferme qui répondent à certaines conditions d’accepter les écochèques. C’est une avancée importante pour, d’une certaine manière, solvabiliser la demande de consommateurs encore hésitants.

  1. Quels services/outils pouvez-vous fournir aux associations (telles que l’UAW) actives dans la sensibilisation du grand public ?

L’APAQ-W, en dépit d’un budget qui exige des arbitrages et doit répondre à de nombreux impératifs, continue de soutenir différentes structures au travers de subventions. Les demandes de subvention sont analysées en interne et, en fonction des montants, par le Conseil d’administration. L’exigence principale porte sur l’objectif de sensibilisation assumé par les associations et par un nombre suffisamment important de personnes touchées. Mais nous sommes aussi ouverts à d’autres formes de partenariat sur base de visuels et de matériel que nous pouvons mettre à disposition.

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  1. Pourriez-vous nous en dire plus sur le développement de votre Observatoire de la consommation ? 

L’observatoire de la consommation alimentaire est un outil qui répond à de très nombreuses attentes, en provenance de tous nos partenaires. Il travaille sur base d’une méthodologie scientifique pour récolter et analyser des données sur le marchés de produits alimentaires. Outre les données de consommation acquises régulièrement, des études de marché sont réalisées sur base sectorielle et thématique. Ainsi, des études et analyses ont été réalisées très récemment sur le secteur horticole, sur l’agriculture biologique, sur les produits de la boulangerie, sur l’HORECA, sur les circuits courts, sur les attentes liées à la distribution, ou encore sur l’impact de la crise sur la consommation. Et d’autres études sont planifiées. C’est un outil d’aide à la décision pour l’APAQ-W mais aussi pour les acteurs économiques et, bien évidemment, pour les autorités politiques. C’est aussi un outil d’évaluation qui nous permet d’orienter nos campagnes et d’adapter nos messages et notre manière de travailler.

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  1. Quels sont les rendez-vous / événements majeurs organisés par l’APAQ-W ?

Les événements auxquels participe l’APAQ-W sont nombreux. J’ai évoqué sans les citer les événements B2B et B2C, dont les réunions de notre business club. Pratiquement, l’APAQ-W est présente à Libramont, à Battice, à « C’est bon c’est wallon », mais aussi sur les événements professionnels, tels « Saveur et métiers », HORECATEL, TAVOLA, sans oublier des événements internationaux sur lesquels nous aidons des producteurs à rencontrer des partenaires commerciaux. Rappelons enfin les JFO qui auront lieu les 1 et 2 juillet 2023.

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