Bonjour, je suis Géraldine GILLIQUET, j’ai 25 ans, j’habite le petit village d’Evegnée dans la commune de Soumagne. Je suis collaboratrice en matières agricoles à la Direction des Structures agricoles à Namur.

En quoi consiste ton poste de collaboratrice en matières agricoles, et de quelles matières t’occupes-tu en particulier ?

Je traite les dossiers ADISA. Ce sont des dossiers de demandes d’aides à l’installation et à l’investissement introduits par les agriculteurs. Nous traitons l’admissibilité et la cohérence des informations par rapport aux documents fournis.

Ensuite, je suis chargée de la partie administrative des recours. Les recours sont envoyés par les demandeurs avec les motifs qui contestent une décision de l’administration.  

Enfin, je traite également, la partie administrative des notes vertes. Une note verte (ou note ministérielle) est la voie officielle utilisée par le ministre ayant à sa charge l’agriculture pour correspondre avec l’administration.

Depuis combien de temps exerces-tu cette fonction et quel a été ton parcours ?

Après mes études secondaires en général mathématiques-langues, j’ai effectué un bachelier en Techniques et gestion agricoles à la Haute Ecole de la Province de Liège de La Reid que j’ai terminé en juin 2017. En novembre 2017, je commençais à travailler au Service Public de Wallonie à Namur comme collaboratrice en matières agricoles (Direction des Structures agricoles). 

Qu’est-ce qui te passionne le plus dans l’exercice de cette fonction ?

La diversité de mon travail.

Je traite des dossiers ADISA, les recours, la partie administrative des notes vertes. Je suis également en contact avec plusieurs types de publics : les agriculteurs et leurs consultants, les directions extérieures, notre hiérarchie.

Être fille d’agriculteurs au contact des réalités des exploitations agricoles wallonnes, est-ce un avantage ou un inconvénient pour occuper ce poste ?

Je pense qu’être fille d’agriculteurs est un avantage.

Je connais la situation agricole actuelle, je reste informée surtout grâce à mes parents. Je sais plus facilement comprendre la situation d’une exploitation. Les types d’investissement que nous subsidions me sont tous familiers, les rendements pour les différentes spéculations (lait, céréales...), les coûts prévisibles sont également des termes relativement bien connus.

Le milieu agricole est très complexe par sa diversité (différentes spéculations notamment), mais avoir un pied dedans depuis mon plus jeune âge m’a aidé à comprendre beaucoup de situations.

Quel(lle) service/aide prodigues-tu aux agriculteurs dont tu examines le dossier ?

Lorsque nous traitons un dossier, nous devons être le plus neutre. Mais nous pouvons renvoyer un dossier chez un agriculteur pour qu’il le complète le mieux possible. Dans ce sens, rien ne pourra lui être reproché par la suite (documents manquants, etc.). Nous pouvons les aider dans leurs démarches pour introduire un dossier.

Est-ce que tu as rencontré des moments plus compliqués à gérer ?

Certaines matières, tel que les recours sont parfois plus délicats.

Nous rencontrons des situations particulières. Des décisions défavorables doivent être rendues car certaines conditions de la législation ne sont pas respectées.

Quels sont les meilleurs moments dans les projets/dossiers que tu gères ?

Lorsque nous pouvons aider un agriculteur dans ses démarches administratives.

Dans l’analyse des dossiers, mais également après le traitement d’un recours, lorsque nous pouvons rendre une décision favorable.

J’ai des personnes qui me contacte pour avoir de plus amples informations sur l’avancement de leurs dossiers. Je ressens parfois une certaine reconnaissance lorsque je sais aider la personne en répondant simplement à ses questions.

Nous sommes avant tout un service public.

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