Hélène Lonneux, épouse de Frédéric Paquet, est une jeune maman de 3 jeunes garçons, Alexis 5 ans et Aurélien et Timéo 2 ans et demi, Toute cette petite famille est installée dans le charmant village de Wéris.
Pour définir Hélène, nous utiliserons les mots « complémentarité » et « passion du métier »
Après des études d'environnement à St Quentin, elle a suivi des cours A et B à Libramont organisés par la FJA.
C’est ainsi qu’à son mariage, elle a pu s’installer avec son mari dans la ferme familiale de celui-ci dont l’élevage BBB et laitier sont les principales spéculations.
Hélène est conjointe aidante depuis plus ou moins 6 ans et envisage d'être agricultrice à titre principale l'année prochaine. Ce changement de statut a été réfléchi par le couple, il s’agit entre autre, pour tous deux, d’une façon concrète de reconnaitre son travail dans la ferme familiale.
Le jeune couple travaille de concert tant au niveau de l’élevage laitier qu’au niveau de l’élevage BBB.
Pour le troupeau laitier, Hélène trait tandis que son mari nourrit les veaux. Tous deux gèrent les naissances en pratiquant eux-mêmes l’insémination artificielle.
Hélène trait et n’envisage pas pour le moment de se diversifier au niveau de la transformation du lait. Sa belle-mère a ouvert un atelier de transformation et commercialise dans son magasin à deux pas de la ferme du lait, du yaourt, de la glace et du fromage. Chacune a ainsi pu trouver sa place après l’arrivée de la jeune mariée. Hélène et son mari, en travaillant de cette manière, privilégient aussi leur vie de famille.
Même les travaux dans les champs se font en couple.
A la question quelle est la tâche que tu préfères dans ton travail ? Hélène répond sans hésitation l’andainage.
Il y a 15 ans, son beau-père avait créé une CUMA avec deux autres agriculteurs de la région. Cette CUMA est toujours en fonction et tandis que son mari et les deux agriculteurs ‘fondateurs’ se passent le tonneau à lisier, la presse ou l’épandeur en fonction des travaux à effectuer, Hélène va andainer dans les trois fermes. En effet, l’andaineuse étant plus fragile, les hommes ont décidé en chœur que la machine serait conduite par une seule personne et cette personne c’est Hélène.
A la question quel avantage trouvez-vous à travailler de cette façon ? Le couple sourit et Hélène met en avant tous les bénéfices de cette collaboration entre époux ; ils travaillent en symbiose, ils arrivent ainsi à combiner travail, famille, maison. Elle peut élever elle-même ses trois petits bouts et ceux-ci peuvent s’épanouir au sein de la ferme.
Elle est consciente d’avoir réalisé son rêve tout en gardant les pieds sur terre, il ne faut pas s’éparpiller de trop afin de conserver cette vie de famille.
Le choix des agricultrices du Luxembourg était de mettre en avant une jeune fille qui a trouvé sa place dans une exploitation en s’y intégrant totalement. Peut-être que plus tard, dans 10, 15 ans, Hélène songera à se diversifier dans la transformation mais pas pour le moment.
